21 Nov 2023

Apéro-philo n°2. Les super-héros marquent-ils l’apogée ou la fin du héros ordinaire ?

Apéro-philo
En écho au spectacle Gigaboy
Entrée gratuite
Animé par Laurent Desplancques
À partir d’un thème choisi en lien avec certains spectacles, la discussion s’engage autour d’un verre de vin, et, en toute convivialité, la philosophie « à hauteur d’homme » vient pimenter ou adoucir nos échanges... Cet exercice d’intelligence collective vous tente ? Les apéros-philo du Pilier vous attendent !
21 Nov 2023 - 18:30 - Espace la Savoureuse - 7 rue des casernes - Giromagny
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Apéro-philo n°2. Les super-héros marquent-ils l’apogée ou la fin du héros ordinaire ?
En écho au spectacle Gigaboy

A l’évidence ! Socrate est un bon exemple de sacrifice héroïque ! Quant à Épicure, Nietzsche dit de lui qu’il est un « héros raffiné » dont le courage réside dans son combat contre la peur de la mort… Chacun de nous a ses héros préférés ; nous explorerons cette part d’intimité ensemble.


Pour autant, faut-il sacrifier sa vie pour obtenir le statut de héros ? Au contraire, l’usage du mot héros n’est-il pas totalement galvaudé aujourd’hui ? En somme tout le monde peut-il devenir un héros ? Du plus profond de l’Histoire des idées jusqu’aux définitions les plus récentes, nous essaierons de nous approcher au plus prêt de la figure du héros absolu.


Dans les années 1930, les super-héros côtoient voire supplantent les héros dans la pop culture : Superman, Batman et Wolverine occupent même nombre de sociologues et de philosophes sans parler des cinéastes. Mais que cherche-t-on vraiment dans les figures héroïques ou super-héroïques ? L’extraordinaire ou la normalité de l’Homme ? Et de la Femme ? Nous nous demanderons comment les héros et les super-héros épousent les grandes causes de notre époque hyper-moderne mais aussi, si le « héros ordinaire » n’est qu’un oxymore ou au contraire la seule figure actuelle du héros.


Enfin, un moment de réflexion et d’échange sera immanquablement consacré à la question du besoin de héros et de leur fabrication… Si vous voulez vous échauffer un peu, réfléchissez donc à cette phrase de Camus tirée de l’Homme révolté (1951) :


“Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Leur univers n’est ni plus beau ni plus édifiant que le nôtre. Mais eux, du moins, courent jusqu’au bout de leur destin et il n’est même jamais de si bouleversants héros que ceux qui vont jusqu’à l’extrémité de leur passion.”


Pour accompagner nos pensées, pourquoi pas un peu de « potion magique » ?