Animé par Laurent Desplancques
A partir d’un thème choisi en lien avec certains spectacles, la discussion s’engage autour d’un verre de vin, et, en toute convivialité, la philosophie « à hauteur d’homme » vient pimenter ou adoucir nos échanges... Cet exercice d’intelligence collective vous tente ? Les apéros-philo du Pilier vous attendent !
Dans notre société-monde dite « post-moderne » (on utilise désormais « hypermoderne » ; et oui ! Tout change en permanence…), les limites ne sont plus seulement repoussées mais en passe d’être supprimées (voir « la société liquide » de Zigmund Bauman). De ce fait, il est de plus en plus difficile de s’y retrouver dans nos identités multiples et fluctuantes. « Je » ne serait-il(elle) pas la première personne du pluriel ?
Quelle est la place de ces thèmes de l’individu et de l’identité dans l’Histoire de la Philosophie ?
Préoccupation centrale (trop centrale ?) dans notre civilisation occidentale que d’atteindre le « connais-toi toi-même »…, de comprendre le « je pense donc je suis » ou encore d’analyser ce « moi haïssable » de B. Pascal qui dénonce les excès d’une subjectivité. Cette philosophie de l’être se nomme l’ontologie. Mais qu’est-ce qui est vraiment essentiel : être ou devenir ?
Faut-il ancrer ou couper ses racines pour se construire ? La famille est-elle encore ce point d’ancrage ?
Les racines sont une métaphore arboricole que tout le monde entend et utilise. Mais que signifie ce terme ? Aristote et Platon sont-ils nos ancêtres ou bien étaient-ce les Gaulois ? Nos traditions ne sont-elles pas parfois de simples « re-constructions » ? Et si avec Maurizio Bettini nous choisissions d’être « Contre les racines »? La famille – cette racine si « familière » – peut se concevoir comme un lieu de protection, de construction pour ses membres. C’est aussi parfois le lieu de tous les dangers. L’esprit de famille ou la monoparentalité nous incitent à réfléchir aux transformations pour penser une certaine « Philosophie de la famille » (G. Radica).